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Mairie d'Auxerre - Y en a marre
3 décembre 2010

Fauuses déclarations = calomnies

Mars 2010, je circule dans la rue Française, à Auxerre, et je suis à 30 km/h. J’aperçois un agent de la police municipale en train de discuter avec un piéton. Celui, énervé, me fait signe de ralentir. Je rappelle que je suis dans une rue limité à 30 km/h et que je respecte la limitation. Il n’y a pas pratiquement pas de piéton, hormis l’agent et son interlocuteur.

Puisque je tourne à angle droit 30 mètres après les gesticulations de l’agent de police, je ralentis jusqu’à l’arrêt. Et je bifurque.

Six semaines plus tard, je reçois une convocation à la police nationale car l’agent de la police municipale à rédigé un PV. Le policier de la nationale hallucine qu’on puisse me convoquer pour des balivernes (« C’est nouveau ! Ils ont rien d’autre à foutre à la municipale »). Cet agent m’indique qu’il peut tout m’arriver et il me conseille de faire appel.

Douze semaines plus tard, je suis convoqué au parquet pour un rappel à la loi. La personne qui me reçoit a sorti son texte de loi et elle m’indique qu’elle ne sait pas pourquoi je suis la. Attention tout de même « un agent peut vous poursuivre pour tout motif qu’il lui semble bon ».

Douze semaines plus tard, je passe au tribunal. Comme j’ai refusé d’accepter le rappel à la loi, je suis poursuivi. Si j’avais avoué cette infraction que je n’ai pas commis, je n’aurai pas été poursuivi. Le procureur crache son venin et il m’indique qu’un agent de police a TOUJOURS RAISON puisqu’il est accermenté. Il requiert 150 euros d’amende, la juge coupe la poire en deux et je suis condamné à 100 euros.

J’interroge la juge : « comment puis-je prouvé mon innocence contre un agent de police qui MENT ? ». Elle me répond, « vous devez recueillir des témoignages ».

Facile, vous êtes convoqué six semaines après les faits et vous devez chercher des citoyens près à témoigner. C’est simple NON ?

J’ai toujours pensé qu’en France, il fallait prouver la culpabilité des gens. Je pensais également que la justice était contradictoire. En fait, c’est faux. Les accusateurs n’ont pas à s’expliquer, et vous êtes présumé coupable.

Révolté par ce je m’en foutisme généralisé, j’écris au maire d’Auxerre pour lui demander des comptes sur le contrôle qu’il reste sur SA POLICE.

Pas de réponse, il transmet le courrier à la police municipale. Très bien, comme cela ils seront juge et parti.

Lors de l’entretien, je mets l’agent fasse aux dérives de la police et il me rétorque : « vous savez il arrive qu’il y ait des dérives, y compris des agents malhonnêtes ».

Ce constat me révolte.

Deux semaines plus tard, j’écris à nouveau au maire d’Auxerre car j’attends toujours sa réponse.

Aujourd’hui, quatre semaines de plus ont passé et j’attends toujours.

Est-ce à dire qu’il ne s’intéresse pas à ce que fait SA POLICE ou pire qu’il le cautionne ? La police n’est-elle pas contrôlée ?

Je n’arrêterai pas ce combat tant que les intéressés n’auront pas pris le problème en compte.

 

Je n’accepte pas

  • Les accusations mensongères.
  • Que le maire ne traite pas mon problème.

Je demande

  •  Qu’on m’explique quel contrôle est exercé sur la police.

o Sur leurs compétences

o Sur leurs directives

o Sur leur état psychologique

  •  Qu’on m’indique si les fausses déclarations sont une pratique courante.

 

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